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Mr. Deeds Goes to Town (VOA)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 2 mai 2021
Durée
115 min
Cycles
Le sourire de Gary Cooper

Ce cycle de sept films propose une chevauchée du cinéma classique hollywoodien en suivant les grandes allures, les fulgurances et les retombées d’un sourire remarquable : le sourire de Gary Cooper. Il s’agit de s’arrimer à la trajectoire d’un acteur ayant incarné de multiples figures, du joli cœur mal dégrossi au sheriff endurci, du cowboy inoffensif au légionnaire intempestif, de la vedette provinciale au héros national ; un acteur capable d’affirmer les contours du Western comme d’en prendre congé d’un geste définitif, de se faire une réputation de tireur de l’Ouest puis de la répudier à coups d’objection de conscience ou d’autodérision, de fondre sa longue silhouette dans les costumes les plus exotiques et les décors les plus pittoresques, tout autant que d’endosser les couleurs de l’Américain moyen et de lui trouver sa voix propre. Hisser les traits singuliers du visage de Gary Cooper, au premier chef ce sourire insaisissable, toujours espéré, chaque fois surprenant, au rang de curiosité, c’est inviter à s’intéresser aux variations porteuses d’enjeux esthétiques, scéniques, éthiques, politiques ou existentiels de son jeu mimique. C’est offrir l’opportunité (le plaisir, la joie) de contempler et de discuter la beauté et les puissances plastiques de l’Homme de l’Ouest. Ces films exceptionnels, de tous genres et de toutes tonalités, certains bien connus mais insuffisamment vus, d’autres oubliés ou passés inaperçus et qui demandent d’être rappelés au monde, sauront enfin tracer en creux une certaine histoire du cinéma hollywoodien – donc de l’Amérique –, un cinéma de stars ou de types, un cinéma qui n’a de plus belle vocation que de créer des singularités exemplaires, par des visages mais aussi des gestes, des postures, des attitudes sur lesquels se réfléchit notre vie pratique – autant dire morale. Ce sont alors tout autant Marlène Dietrich, Myriam Hopkins, Jean Arthur, Loretta Young, Grace Kelly, sans oublier Walter Brennan, William Demarest, Fredrich March, Ray Milland, Robert Preston, Thomas Mitchell, Dan Duryea ou Adolphe Menjou, que nous pourrons voir donner à ces films la consistance et la familiarité de tout un univers next door.

Mr. Deeds Goes to Town
Réalisé par
Frank Capra
Langue
VOA
Mettant en vedette
Gary Cooper, Jean Arthur, George Bancroft
Pays
État-Unis
Année
1936
Durée
115 min
Genre
Comédie, drame
Format
Numérique
Synopsis

Lorsque Longfellow Deeds perd le sourire en même temps que la parole, c’est en repassant par les puissances mimiques du cinéma muet (et en leur donnant voix) qu’il parvient à se recomposer un visage – retrouvant son identité et sa confiance dans le monde.

Mr. Deeds Goes to Town

Frank Capra

Francesco Rosario Capra, dit Frank Capra, est un réalisateur, scénariste et producteur américain d'origine italienne, né le 18 mai 1897 à Bisacquino (Sicile, Italie) et mort le 3 septembre 1991 à La Quinta. Fils d'immigrés italiens, Frank Capra débuta dans le cinéma par hasard, et apprit son métier auprès de Mack Sennett comme scénariste, notamment en tant que gagman (scénariste spécialisé dans les blagues), avant d'entamer une carrière de réalisateur. Il participa, grâce à son association avec le producteur Harry Cohn, à l'essor de la Columbia et devint l'un des metteurs en scènes les plus importants du cinéma américain des années 1930n, remportant trois fois l'Oscar du meilleur réalisateur. Il signa plusieurs grands succès, aujourd'hui considérés comme des classiques du cinéma américainn : New York-Miami, L'extravagant Mr. Deeds, Les horizons perdus, Vous ne l'emporterez pas avec vous, Monsieur Smith au Sénat, L'homme de la rue, Arsenic et vieilles dentelles et La vie est belle, ainsi que plusieurs films de propagande réalisés pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la série Pourquoi nous combattons. Sa carrière déclinant, il prit sa retraite au début des années 1960 et publia son autobiographie, The Name Above the Title : An Autobiography, en 1971. (Wikipédia)

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L’Extravagant Mr. Deeds (1936) : Back to nature

« Les gens d’ici sont bizarres, déclare Deeds à Babe : ils s’efforcent tant de vivre qu’ils oublient comment vivre… Je me suis promené en regardant les grands immeubles et j’ai pensé à ce que Thoreau a dit : « Ils ont créé des palaces grandioses, mais ils ont oublié de créer les nobles pour les habiter« . Une noblesse que Capra appelle de ses vœux dans L’Extravagant Mr. Deed, défendant ainsi avec ardeur le si fragile rêve américain...

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