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№ 3, Le succès est au film parlant français (Histoire du cinéma au Québec I)
avril 1979

Depuis longtemps la Cinémathèque québécoise voulait rendre aisément accessible certaines richesses de ses archives afin d’aider tous ceux qu’intéresse l’histoire du cinéma au Québec à approfondir et à enrichir la ou les démarches qu’ils poursuivent chacun dans leurs domaines. Avec la collection LES DOSSIERS DE LA CINÉMATHÈQUE, nous nous sommes donné l’outil pour répondre à notre volonté.

Le présent volume se veut une mise en place et une mise en perspective d’une partie de cette histoire. Nous avons adopté une démarche essentiellement chronologique où la part est grandement faite aux divers documents que l’on retrouve habituellement dans une cinémathèque : coupures de presse, photos, entrevues, textes officiels, etc. Cela confère à notre travail un côté chronique indéniable.

Nous nous sommes efforcés de couvrir de la façon la plus complète possible notre sujet : l’histoire de la présence du film en français au Québec, particulièrement par les soins de France-Film et l’histoire de la production Renaissance, deux entreprises auxquelles a été intimement mêlé Joseph-Alexandre DeSève, le personnage le plus important de l’industrie cinématographique québécoise.

Cette entreprise nous apparaissait vitale vu l’absence presque totale de références et d’informations sérieuses sur l’époque que nous couvrions. Nous avons aussi tâché de situer l’histoire de France-Film et des Renaissance dans un contexte plus général et dans une problématique plus globale afin de mieux mettre en lumière le sens et la signification des choses. Néanmoins nous ne croyons pas avoir produit ce que les historiens appellent une histoire critique, non que nous ne soyons pas ouverts ou sensibles à une telle démarche mais dans ce cas-ci, elle aurait dépassé de beaucoup les objectifs et le cadre que nous nous étions fixés.

Toutefois nous estimons avoir pris position par notre approche multiple, par notre soin d’établir un certain nombre de relations et par notre refus de faire l’apologie de qui ou de quoi que ce soit. Certaines personnes ou certains événements décrits dans notre ouvrage sont souvent l’objet, et encore aujourd’hui, d’appréciations diverses, contradictoires, voire même de silences. Mais l’histoire ne peut se nourrir de tabous. C’est pourquoi nous n’avons passé sous silence aucune facette, bien que parfois cela fut très délicat. Mais la même honnêteté nous a obligés à n’avancer rien qui ne soit déjà connu, prouvé ou affirmé par quelqu’un; à cet effet nous avons toujours tenu à préciser clairement nos sources.

L’histoire de la diffusion et de la production de films en français au Québec, peu importe les périodes, nous amène naturellement sur un terrain où culture, idéologie et industrie se chevauchent. Nous en avons rendu compte. Sur ce terrain par contre, des contradictions fleurissent et des coups se portent.. Nous les avons soulignés également. Sur ce terrain finalement les succès et les échecs se côtoient, comme dans notre texte, les hommages et les critiques se suivent.

Pour aboutir à un tel résultat, nous avons sollicité et la plupart du temps obtenu l’aide et la collaboration de plusieurs personnes et organismes que nous voudrions maintenant remercier :

La Bibliothèque nationale du Québec, particulièrement le personnel de la succursale A Fauteux.

le Bureau de surveillance du cinéma

le Centre national de la cinématographie (Paris)

la Compagnie France-Film, particulièrement Mlle Thérèse de Grandpré

La Presse (centre de documentation)

le Ministère des coopératives et institutions financières (service des compagnies)

le Ministère de la justice (palais de justice de Montréal et de Québec)

l’Office catholique international du cinéma (Bruxelles)

l’Office des communications sociales

la Société des Artisans

la Ville de Montréal (archives)

Léon Bélanger

Georgette Bigras

Raymond Bourdeau

Walter Burlone

Roger Champoux

Albert Chartier

Léo Choquette

Samuel Gagné

Roméo Gariépy

Paul Gilbert

Léo Janssens van der Sande

Yves Lever

José Ména

Nelson Newbergher

Claude Pelletier

Jean-Marie Poitevin

Raoul Rickner

Albert Tessier

Marc Thibeault

Maurice de St-Etienne

D. John Turner

Nous n’avons pas pu rencontrer toutes les personnes qui ont participé à l’aventure du cinéma au Québec durant la période que nous couvrons. Tous ceux et celles qui ont été, à divers degrés, des acteurs ou des spectateurs avertis de l’histoire de notre cinéma et qui en ont conservé des photos, des souvenirs ou des documents, nous les invitons à entrer en contact avec la Cinémathèque québécoise. Car c’est avec la collaboration de tous que peuvent s’enrichir des archives de cinéma et se construire véritablement l'histoire du cinéma au Québec.