Le mont Fuji vu d’un train en marche
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
Les projections seront suivies d'une rencontre avec le réalisateur
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Il s’agit d’une méditation poétique et animée sur les impressions laissées par deux voyages de Pierre Hébert au Japon, en 2003, puis en 2018. Des images et des sons, ainsi que des captations de ses performances, notamment celle avec le danseur-chorégraphe Teita Iwabushi, dont la prestation est un des fils conducteurs du film. Il n’y a pas de récit à proprement parler, mais une construction formelle, sonore et visuelle, appuyée sur une approche multidisciplinaire qui relie calligraphie, danse et gravure sur pellicule. D’une certaine façon, il en va d’une question fictive : que voit-on du Japon quand le mont Fuji est invisible, perdu dans les nuages? Évocation d’une invisibilité paradoxale.
Pierre Hébert
Réalisateur de plus de quarante films dont trois longs-métrages, Pierre Hébert a travaillé à l’Office national du film du Canada de 1965 à 1999. Depuis, son travail a pris une ampleur multidisciplinaire (performances avec des musiciens, installations vidéo, collaborations avec des chorégraphes, dessin, et actions sur le web). Il a réalisé plus de quarante films dont trois longs métrages (La Plante humaine, 1996, Le Film de Bazin, 2017, Le mont Fuji vu d’un train en marche, 2021) et a publié plusieurs livres sur le cinéma. Il a été récipiendaire, en 2005, du prix du Québec Albert-Tessier pour l’ensemble de son œuvre, en 2012, d’une bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec et, en 2018, d’un doctorat honorifique de l’Emily Carr University of Art and Design de Vancouver. (Source)
À explorer
À propos de Teita Iwabuchi
Né à Kanagawa, au Japon, en 1980, Iwabuchi présente depuis 2005 des chorégraphies axées sur la "structure du corps humain" et "l'interaction entre l'espace, la musique et le corps humain". Depuis 2010, il présente des œuvres expérimentales qui décrivent la relation entre le corps et la musique, accompagné de musiciens tels que Yosio Ootani et Shuta Hasunuma...