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Le trou (VOSTA)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 22 mars 2024
Durée
123 min
Cycles
Les grandes évasions

Le cinéma a toujours raffolé des histoires d’évasion. Récits épiques ou huis-clos intimistes, films de guerre ou de prison, tragédies ou comédies, celles-ci reflètent autant les injustices, la violence et les conflits qui déchirent les hommes que leur propension à la solidarité et à la compassion. L’inventivité que les personnages consacrent à s’échapper renvoie à celle des cinéastes qui mettent en scène leur emprisonnement pour mieux le faire éclater : un jeu toujours minutieux, sur fond de contraintes spatiales et de course contre la montre.

Le trou
Réalisé par
Jacques Becker
Langue
VOSTA
Mettant en vedette
Michel Constantin, Jean Keraudy, Philippe Leroy
Pays
France, Italie
Année
1960
Durée
123 min
Genre
Crime, drame, thriller
Format
35 mm
Synopsis

Quatre prisonniers ont résolu de s’enfuir grâce au plan de l’un d’entre eux qui est déjà parvenu à fuir plus d’une fois…

Le trou
Un film noble et le testament authentique du réalisateur de Casque d’or. Quel sens a la vie? La réponse à cette question, ou du moins ce qu’on en présume, réside dans des événements concrets : le besoin humain de fuir, d’avoir des relations humaines. Cette magnifique étude sur la liberté se déroule dans une prison, valorisant la solidarité conte le système et ce qui la trahit.
Peter von Bagh, 1989

Jacques Becker

Jacques Becker est un réalisateur et scénariste français, père du réalisateur Jean Becker. Ses films, réalisés dans les années 1940 et 1950, englobaient une grande variété de genres et étaient admirés par certains des cinéastes qui ont mené le mouvement de la Nouvelle Vague. Il entreprend le tournage de son premier film, L’or du Cristobal, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, mais le tournage est interrompu faute d’argent. Il sera complété par Jean Stelli alors qu’il sera mobilisé. Fait prisonnier de guerre, Becker tourne le premier de trois films fait sous l’Occupation, Dernier atout (1942), à son retour à Paris. Après la guerre, il tourne plusieurs comédies, dont Antoine et Antoinette, Palme d’or au Festival de Cannes 1947 et Rendez-vous de juillet (1949), lui permettant de remporter le prix Louis-Delluc. En 1960, il termine le montage de l'un de ses plus beaux films, son dernier : Le trou.

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Les grandes évasions

Si les évasions ont toujours été objet de fascination, c’est peut-être parce qu’elles requièrent autant de précision technique que d’opiniâtreté morale.

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